Dans toute relation sexuelle, le consentement de chaque partenaire est une notion fondamentale. Dire explicitement que l’on est d’accord ou non pour un acte sexuel permet notamment de se prémunir de toutes formes de violence sexuelle. Quelles sont les bases du consentement sexuel et comment les mettre en pratique ? My Lubie vous accompagne pour tout comprendre !
Qu’est-ce que le consentement sexuel ?
C’est un terme qui a pris de l’ampleur ces dernières années : le consentement sexuel. Une notion essentielle à toute relation, mais dont les contours sont parfois flous selon le contexte. Si pour beaucoup, le consentement lié à une activité sexuelle est une évidence, ça ne l’est pas pour tout le monde. Pour preuve, les mouvements féministes qui militent pour le consentement et dénoncent les agressions et violences sexuelles toujours plus nombreuses.
La notion de consentement sexuel, c’est l’accord qu’une personne donne à son partenaire dans le but d’avoir une activité sexuelle ensemble. En d’autres termes, chacun a le droit de choisir ce qu’il fait et avec qui, mais cet accord doit être explicite. Ce consentement peut être donné par la parole, par les gestes (en fonction du contexte), voire les deux.
Ce qui compte : communiquer sur ses attentes, ses désirs, mais aussi les limites que l’on se fixe. En face, la personne doit prendre en compte tous ces éléments pour que l'activité sexuelle se passe bien. Le consentement est donc fondamental pour tout acte de nature sexuelle. S'il y a absence de consentement, il s'agit d'une infraction punie par l'article 222-2 du Code pénal*. Bien en saisir les contours peut en effet, contribuer à empêcher les violences et agressions sexuelles.
Le b.a.-ba du consentement sexuel
Pour bien comprendre les bases du consentement sexuel, voici plusieurs conditions qui doivent être réunies. Le consentement doit être :
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Ajouter au panierEst-ce que tout le monde peut consentir à un acte sexuel ?
En Droit français, la majorité sexuelle est atteinte à l’âge de 15 ans. La loi du 21 avril 2021 établit qu’aucun adulte ne peut se prévaloir du consentement sexuel d’un enfant si celui-ci a moins de 15 ans. Cet âge est ramené à 18 ans en cas d’inceste. À noter toutefois que les mineurs à partir de 13 ans peuvent consentir à des actes sexuels avec un partenaire si l’écart d’âge avec celui-ci est inférieur à 5 ans. Le non-respect de ces limites d'âge constitue une atteinte sexuelle.
Comment s’assurer du consentement d’un·e partenaire ?
Pour savoir si une personne consent ou non à un rapport à caractère sexuel, le plus simple reste de lui poser la question ! Comme dans n’importe quelle situation, la communication verbale permet de s’assurer de son consentement libre, de ce que souhaite ou pas la personne, quelles sont ses pratiques sexuelles. Il est donc particulièrement important d’être à l’écoute de son ou sa partenaire, qu’on le·a connaisse depuis longtemps ou non. Pour s’assurer du consentement de la personne, voici quelques conseils pratiques :
Comment donner mon consentement sexuel ?
La façon la plus simple et la plus claire de donner son consentement sexuel, c’est de le dire. Pourtant, il n’est pas toujours simple de verbaliser à son ou sa partenaire son désir d’avoir une relation sexuelle. Oubliez les longs discours ! Misez plutôt sur la sobriété et la concision. Voici quelques conseils pour y arriver :
Comment refuser ou retirer mon consentement sexuel ?
Vous avez le droit de vouloir mettre un terme à un rapport sexuel ! Là encore, il n’existe pas de façon plus explicite que de le dire avec des mots. Vous ne souhaitez pas avoir de rapport sexuel avec cette personne ? Dites-le. Vous voulez que ce rapport s’arrête, pour diverses raisons ? Dites-le aussi. Oui mais comment faire ?
Que faire si un·e partenaire se vexe d’un non-consentement ?
Pas toujours simple dans certaines circonstances d’oser dire non ! Oubliez votre gêne, car il est fondamental de ne pas laisser les choses se faire si l’on n’est pas d’accord. La personne en face de vous le prend mal ? Expliquez-lui calmement que vous ne la rejetez pas, mais que vous ne souhaitez pas avoir de rapport sexuel avec elle. En clair, posez vos limites personnelles, sans pour autant vous sentir obligé·e de vous justifier. Si la personne tente de vous manipuler ou de vous convaincre que vous devriez avoir une relation avec elle, il s’agit d’une contrainte sexuelle. Si vous êtes concerné·e par cette situation de contrainte et de violence sexuelles, orientez-vous rapidement vers un professionnel et mettez-vous en sécurité afin de prévenir tout risque d'agressions sexuelles.
J’ai donné mon consentement, mais le rapport m’a déçu·e
Vous avez eu un rapport sexuel avec une personne et vous en sortez déçu·e. Ce sont des choses qui arrivent !
Attention : si vous aviez donné votre consentement du début à la fin, vous ne pouvez pas accuser votre partenaire d’avoir trahi votre confiance. Ce « contrat moral » entre partenaires ne rend en aucun cas l’autre responsable de votre mécontentement, de votre déception ou de votre insatisfaction. En conclusion, la notion de consentement est centrale dans toute activité sexuelle. Car respecter l’autre, c’est se respecter aussi !
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Autrice : Caroline Bédi
*Source https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006417594